top of page
Rechercher

Nous avons perdu une grande personne

  • Photo du rédacteur: Gaëtan Fourez
    Gaëtan Fourez
  • 1 déc.
  • 2 min de lecture

C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès du père Jean‑Marie Petitclerc. Sa disparition laisse un vide immense au sein de la communauté des Maisons de Don Bosco, et en particulier pour nous à Blandain, pour les enfants, les jeunes, les éducateurs, mais aussi pour chacune et chacun d’entre nous.


ree

Jean-Marie n’était pas qu’un prêtre ou un éducateur : il était une figure emblématique, un moteur, un repère. À travers son engagement, il a contribué à faire vivre l’esprit salésien auprès des jeunes en difficulté, avec le souci constant de leur offrir soutien, dignité, espérance.

Il a toujours cru en la capacité des jeunes à grandir, à se reconstruire, à espérer.

Il a été un acteur déterminant au sein des actions de solidarité et d’éducation portées par les Maisons de Don Bosco, avec un engagement sans faille envers les plus fragiles.

Je me souviens avec émotion du voyage qu’il avait organisé en avril dernier aux Becchis, près de Turin. Un pèlerinage culturel et spirituel, une immersion sur les traces de Don Bosco. C’était plus qu’un voyage : c’était une ouverture sur le monde, sur l’histoire, sur les racines de notre projet éducatif, une aventure pleine de sens pour nos jeunes, qui les a marqués.

Pour beaucoup d’enfants, ce voyage a suscité la fierté d’appartenir à une grande histoire, d’être liés à un héritage. Aujourd’hui, ce genre d’initiative prend un sens particulier, car il nous rappelle l’importance de la communauté, de l’accompagnement, de l’écoute, des valeurs que Jean-Marie incarnait.


ree

Personnellement, j’ai eu l’honneur qu’il m’offre son roman Petit caïd deviendra Saint. Ce geste me touche profondément. J’ai ressenti dans ce présent toute la confiance qu’il plaçait en moi, en notre travail, en notre manière d’accompagner les jeunes.

Il était un peu comme un mentor : toujours à l’écoute, toujours constructif, toujours animé par le désir d’aider, d’accompagner, de restaurer la confiance, d’ouvrir des chemins. Il m’a dit un jour qu’il était « fan » de notre façon de travailler à Don Bosco Blandain. Je suis très fier de cela. Fier que notre maison, notre approche, notre engagement ait compté à ses yeux.

ree

Aujourd’hui, plus que jamais, je veux continuer sur le chemin qu’il nous a tracé. Faire vivre ces valeurs, impulser des projets qui donnent de l’espoir, permettre à chaque enfant de croire qu’il a un avenir.

Jean-Marie a marqué des générations. Sa mémoire doit continuer à vivre. Non pas dans la nostalgie, mais dans l’action.

À tous les jeunes, anciens et actuels, à tous les éducateurs, à toutes les familles de Blandain, je veux dire que cet héritage, c’est le nôtre aussi. Que chacun de nous, à sa manière, peut porter cette flamme de l’accompagnement, de l’écoute, de la confiance, de la dignité ou encore de l’espérance.


Nous perdons un grand homme, mais nous gardons une boussole.

Nous garderons vivant ce qu’il a semé.

Au revoir, Jean-Marie.

Gaëtan



ree

 
 
 

Commentaires


bottom of page